Les compositions d’ambre
Les compositions d’ambre
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Chaque date, la cité-bulle modifiait imperceptiblement sa texture. Les parois organiques, dans les anciens temps uniformes, affichaient à présent des reflets dorés à quelques heures, à savoir si la clarté se souvenait d’une autre époque. Isel, attentive aux minimes détails, avait compris que ces altérations étaient liées à ses appels répétés à phil voyance, dont les transmissions hypnotiques s’infiltraient dans les moelles sensibles de la grande ville. La voyance par téléphone qu’elle consultait de manière régulière n’avait plus rien d’un rugby ; elle s’était imposée comme une consultation par telephone sensorielle modifiant son un univers privée. Les habitants, brin multiples, commençaient à spécifier ces remplacements. Des murs devenaient translucides. Des conduits vibraient à des fréquences basses parallèlement la nuit. Des plantes aquatiques poussaient dans des destinations inhabituelles. Ces renversements restaient discrètes mais constantes. Pour Isel, tout cela résultait des chants de phil voyance, un être qui, par les réseaux corsaires, semblait papoter d'un côté avec l’esprit moral, et aussi avec la matière elle-même. La voyance par téléphone, dans ces conditions sous-marin, n’était plus juste une contagion d’idées, mais une impulsion modifiant la composition même du vivant. Isel construisit une image dans son carnet hydro-réactif. Elle y dessina l'influence notés en arrière n'importe quel envoi d'information. Après certaines tonalités aiguës, les vitres pulsaient d’un brillance ambre. Après les séquences graves, les algues adoptaient une émotion nacrée. L’espace semblait être à l'écoute de ensemble qu’elle. Les fréquences délivrées par phil voyance n’étaient pas des prédictions : elles réécrivaient la vie moléculaire n'importe où dans le son. La voyance par téléphone devenait l’outil primordial d’une donnée forme d’alchimie sonore. Elle s'aperçut que le réseau utilisé par phil voyance ne passait d'une part par les antennes satellites d'autrefois, mais par les flux navigateurs eux-mêmes, amplifiés par les matières bio-réceptifs du dôme. La voyance par téléphone devenait dès lors une onde vivante, aménagée à l’écosystème de la ville. Ce nous guider changeait tout. Chaque message représentait une intervention, un geste indiscernable sur la trame physique du monde. Isel, émerveillée mais consciente des inconvénients, poursuivait ses appels. Plus elle écoutait phil voyance, plus elle percevait que les compositions d’ambre qui baignaient la cité formaient une partition continuelle extension, une œuvre silencieuse dans auxquels tout fréquence, chaque voix, façonnait le lendemain.
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